C'est très important !
Non mais regardez-vous !
Ce sous-amendement, déposé par mon collègue Pierre Cordier, vise à ajouter la sylviculture. En effet, quoiqu'elle soit souvent importante en zone d'élevage, son modèle économique n'est pris en considération ni au titre de la compétence économie ni au titre de la compétence agriculture. Il est donc crucial de l'intégrer totalement au sein de notre économie agricole.
Depuis plusieurs heures, sur tous les bancs de cet hémicycle, on fait l'éloge de l'agropastoralisme. Il est donc indispensable, comme nous le proposons par ce sous-amendement de notre collègue Pierre Cordier, d'autoriser les tirs sur les loups et les lynx, qui menacent les troupeaux et y font des dégâts catastrophiques et traumatisants pour les éleveurs.
Évidemment !
Nous entamons l'examen de l'article 8, qui constitue un article essentiel du projet de loi. Il aurait d'ailleurs fallu bien d'autres articles comme celui-ci pour faire progresser l'agriculture française. Il s'agit d'un article important, parce que la France a la chance d'avoir des jeunes passionnés, qui sont prêts à reprendre des installations.
Toutefois, ils ne sont pas aidés et sont dépourvus face à des questions importantes, qu'il s'agisse du foncier, de la formation – nous l'avons abordée – ou encore de l'accompagnement et des aides, notamment fiscales. Il faut créer un important dispositif fiscal, afin d'aider ces futurs jeunes agriculteurs, qui exerceront pour garantir notre souveraineté alimentaire. J'espère d'ailleurs que nos échanges seront fructueux et que nous pourrons faire évoluer les dispositions de l'article 8 en ce sens.
L'enseignement et la formation professionnelle sont fondamentaux pour le futur de l'agriculture. Parallèlement au terrain, à la pratique dans les exploitations, il est crucial que les jeunes bénéficient d'un temps d'apprentissage et d'ouverture concernant différents procédés, et que les méthodes de l'agriculture biologique soient ainsi enseignées en plus de celles de l'agriculture traditionnelle. L'adoption de cet amendement assurerait une cohérence avec les finalités de la politique publique agricole.